OUTREAU L'AUTRE VÉRITÉ de Serge GARDE 2021
Film : Français (2021) Origine : FRANCE
Documentaire Justice Durée : 1h33
Production : LIGNE DE FRONT
Producteur : Bernard DE LA VILLIARDIERE
Lieux : OUTRAU (PAS-DE-CALAIS - FRANCE)
Musiques : Nicolas BABY, LIM
Son : Raphaël GUERIN, Christophe GRÉMIOT
Montage : Sébastien TOUTA, Gérald THIAVILLE, Amaury ALBERT, Juan Sébastien TOBALES
Réalisation : Serge GARDE
Avec : Chérif "Kévin" et Dimitri DELAY (victimes), Éric LEGROS (Psychanalyste), Didier WALLET (Capitaine Brigade des mineurs), Philippe MULLER (Procureur), Thierry NORMAND (Avocat), Pascale FONTAINE (Magistrate), Pierre RANCÉ (Chroniqueur Europe 1), Christine CONDAMIN (Psychologue), Pascal CLÉMENT (Ancien Ministre de la Justice - Député), Marie-Christine GRYSON-DEJEHANSART (Expert judiciaire), Fabrice BURGAUD (Juge), Pierre JOXE (Ancien membre du conseil constitutionnel), Michel GASTEAU (MAgistrat), Pascale POUILLIE DELDICQUE (Avocate), Jean-Michel DÉCUGIS (Journalliste du POINT), Yves BOT (Magistrat), André VALLINI (Président de la commission parlementaire sur OUTREAU), ...
Résumé :
Sous-titré « Entre la défense et la vérité, il peut y avoir un fossé », ce film de Serge Garde revient sur l’épisode judiciaire d’OUTREAU, qui s'inscrit dans la préoccupation de l'auteur à l'égard des victimes de la pédophilie. Le film qui recueille des témoignages de plusieurs protagonistes de l'affaire -en excluant les avocats de la défense- vise à montrer qu'OUTREAU et ses dysfonctionnements sont d’abord une injustice faite aux enfants. Critiquant le rôle des médias, il se veut « un décryptage d’une manipulation de l’opinion publique » et suggère au passage que l’affaire a fait l’objet d’une « instrumentalisation par le pouvoir politique dans le but de supprimer la fonction de juge d’instruction ». Il voudrait « inciter les acteurs de la justice et les journalistes à réfléchir sur les effets pervers de la médiatisation lorsqu’elle condamne les victimes au silence ». Le documentaire critique également le travail des avocats de la défense, leur nombre et l'influence qu'ils ont eue auprès des médias. Ce film, qui inclut le point de vue des victimes, tient son titre du fait que si la vérité judiciaire s'applique aux acquittés, elle se doit aussi d'être appliquée aux victimes qui ont été reconnues telles par la justice pour viols, abus sexuels et proxénétisme. L'expression « Autre vérité » marque ce double aspect, Serge GARDE se gardant bien de se prononcer sur l'innocence ou la culpabilité des personnes acquittées, contrairement à d'autres qui affirment la culpabilité...